La biodiversité est la diversité des organismes vivants ; c’est à la fois la diversité des écosystèmes, la diversité des espèces et la diversité des individus d’une même espèce. Elle est essentielle pour le développement naturel de tous les écosystèmes de notre planète. Une grande biodiversité augmente la stabilité et l’adaptabilité de la biosphère face aux modifications des conditions environnementales.
Jusque-là, 1.700.000 de diversité des espèces (végétaux, bactéries et animaux) ont été identifié dont plus de 28.000 espèces sont des plantes médicinales, (Kew Gardens, 2017) ; mais les scientifiques croient qu’il y aurait plus de 13.000.000 d’espèces animales ou végétales qui vivent sur notre planète (UNESCO, 2016).
En particulier, en GUINEE, nous dépendons en grande partie directement des ressources naturelles des forêts, des océans ou d’autres d’habitats. La biodiversité fournit différents services entre autres : la pollinisation des cultures, le maintien d’un sol fertile pour la production alimentaire, la transformation de déchets et de polluants, la régulation des ravageurs des cultures par les ennemis de la nature, la mise à disposition de matières premières pour l’industrie ou encore la production de médicaments.
Cependant, l’être humain, par ses besoins de production nécessaires à son alimentation, pèse très fortement sur la biodiversité et l’équilibre entre les espèces. L’utilisation anarchique et incontrôlée des ressources forestières représente une forte menace pour la diversité biologique ; ce qui entraine d’ailleurs des conséquences directes notamment l’altération de la santé des populations humaines, l’aggravation de la pauvreté et l’autosuffisance alimentaire, la dégradation des sols qui implique l’apparition d’inondations, d’éboulements, de coulées de boues, d’une désertification.
Toutefois, quand une espèce disparait, les autres espèces sont au risque de disparition, puisqu’il y a une certaine interdépendance entre les espèces qui se trouvent dans un écosystème d’où nous parlons de chaine alimentaire.
Bien que la prise de conscience de cette réalité par tous les Etats, dont la GUINEE par sa ratification à la Convention sur la Diversité Biologique (CBD) le 07 Mai 1993 ; elle priorise le reboisement de ses espaces déboiser seulement que par des espèces à croissance rapide telle que le Gmelina arborea. Cette dynamique démontre à suffisance tout l’intérêt que notre nation n’attache point à la restauration de la biodiversité.
Cette analyse a pour objectif de lancer des pistes de réflexion pour saisir toute l’attention des décideurs à ouvrer pour la restauration de la biodiversité des espaces déboiser. Et, il est une évidence que force et moyens doivent être mit à la disposition des jeunes et enfants afin de contribuer à préserver la diversité biologique, mais comment ?
Organiser des excursions dans les réserves forestières afin de faire comprendre aux jeunes et enfants l’importance de la forêt, les causes de la déforestation et son impact sur le climat et la vie de la population ; ensuite les ramener à la nécessite de reboiser les espaces dégradés par des séances pratiques et participatives ;
Organiser des émissions interactives qui constituent des séances d’acceptation et d’adhésion citoyenne sur la nécessité de restaurer la diversité biologique ;
Planifier et réaliser des programmes de réintroduction d’espèces afin de recréer des équilibres naturels dans des espaces où une partie de l’écosystème avait été détruit précédemment.
La protection et la restauration de la biodiversité de notre planète se trouvent dans nos cœurs, et c’est à travers l’éducation que nous pouvons les réaliser. Sur ce, notre société est donc responsable éthiquement et moralement !
Enviro-Durable!
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