Les espaces verts urbains représentent l’ensemble des espaces végétalisés, publics ou privés ; situés dans un périmètre urbain, regroupant des formations végétales très variées allant de quelques plantes isolées à des formations très développées telles que les boisements, haies, friches, prairies, etc. (Selmi, 2014).
Conakry autrefois attirait ses visiteurs par son corridor de flamboyant le long des routes et lieux publics de la presqu’île de Kaloum. Malheureusement les occupations de domaine ont eu raison sur la nature.
Aujourd’hui, les autorités se lancent dans la dynamique de création et d’aménagement des espaces verts urbains le long de l’autoroute et la route le prince pour redonner une image de ville durable à la capitale Conakry.
Selon Da Cunha (2009), ces espaces non encore bâtis, végétalisés ou arborés, boisés ou agricoles sont gérés le plus souvent par les services des espaces verts d’une commune et ouverts au public.
Cette définition présente l’avantage de mettre en avant à la fois l’espace vert comme un équipement public représentant un investissement pour la collectivité, et un accès permis à la population.
Il s’agit de lieux propices pour passer le temps afin d’être en harmonie avec la nature, et, où les enfants peuvent aussi profiter d’un espace de distraction.
Ils permettent également d’inculquer aux enfants les avantages qu’offrent un espace vert puisque ces espaces regroupent les jardins publics ou privés, les parcs, les arbres d’alignement, les espaces verts publics spécialisés et ou non spécialisés (Vroh et al, 2014).
Toutefois, si ces espaces verts urbains sont bien entretenus et augmentés en nombre, ils pourraient offrir des services écosystémiques inestimables à la population urbaine. Ces services écosystémiques sont entre autres :
- Services aux individus : lieux de détente et de repos, lieux de rencontres, lieux de pédagogie, etc.
- Services écologiques : régulation thermique, infiltration des eaux pluviales, dépollution, augmentation de la diversité biologique ;
- Services économiques : insertion des jeunes, la hausse des recettes fiscales des communes, les attraits de touristes et les attraits de résidents.
Cependant, la pérennité des espaces verts urbains de Conakry nécessite des efforts conjugués des autorités en particulier, et de la population en général pour faire de Conakry une ville durable à l’image de la capitale Rwandaise, Kigali. Pour cela :
Les autorités devraient :
-Multiplier la fréquence d’entretien de ces espaces verts aménagés, pour garder leur esthétique.
-Installer des poubelles pour les passants et s’assurer que la vidange est régulière, pour éviter une accumulation de déchets à ces endroits ;
-Aménager des aires de jeux dans les communes en vue de permettre aux jeunes à ne pas transformer ces espaces verts en terrain de football ou quoique ce soit.
Les ONGs devraient :
-Multiplier les campagnes d’éducation environnementale en vue d’un changement de comportement progressif de la population sur la nécessite de participer à la pérennisation de ces espaces verts urbains.
La population devrait :
-Éviter de jeter les ordures dans les espaces verts aménagés ; s’inscrire auprès des PME de collecte de déchets ou à défaut transporter eux-mêmes les ordures dans les dépotoirs publics;
-Éviter d’uriner au niveau des espaces verts pour ne pas dissuader les amoureux de la nature à s’y rendre pour échanger avec elle.
Protégeons nos espaces verts urbains !
Enviro-Durable
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